De retour d’un séjour dans le Var consacré à la randonnée en quad, ce n’est pourtant pas de sport extrême dont je vais vous parler, mais plutôt du lieu fabuleux où cette randonnée s’est déroulée : le bijour des îles d’or, l’île de Porquerolles. Avec ses parfums et ses couleurs éblouissantes, Porquerolles offre un véritable concentré du paradis terrestre. Depuis la Renaissance, elle partage avec ses voisines, Port-Cros et Le Levant, le titre convoité d’îles d’or, en raison de la douceur du climat et de la lumière radieuse. C’est normalement à bicyclette que l’on découvre cet éden, parcouru par de longs chemins de terre. Mais ces mêmes chemins sont encore mieux adaptés aux quads ; et longer les eaux turquoise, sur ces plages désertées depuis la fin de la saison estivale, offre des sensations incomparables de liberté. En partant du petit village de Porquerolles, qui a donné son nom à l’île, nous avons filé vers le fort Saint-Agathe, érigé au XVIe siècle. Largement ouvert aux alizés, il porte les vestiges d’un long passé militaire qui a modelé l’île au gré des décennies. Puis, nous nous sommes dirigés ensuite vers la pointe sud, à l’assaut du phare du cap d’Arme, construit en 1837. Nous avons laissés nos véhicules pour monter une à une les marches de l’escalier de fer, baissant la tête pour parvenir à la Vigie. Tout en haut, nous avions du bleu à perte de vue et les plus beaux atours de l’île à nos pieds. Côté mer, des côtes rocheuses et escarpées alternaient avec de longues plages de sable. Côté terre, des vignobles et des vergers côtoyaient des forêts de chênes et de pins jalousement protégées. Puis nous sommes redescendus. On pouvait respirer les parfums des eucalyptus, des cistes, des myrtes et des bruyères, avant de remettre nos casques pour nous enfoncer dans une forêt de conifères. La plage d’Argent a été, pour tous, la cerise sur ce gâteau paradisiaque. Une longue étendue de sable blanc qui borde des eaux turquoise sous la bonne garde d’une pinède bienveillante. Nous nous sommes allongés et avons profité de ce tableau digne des atolls du Pacifique. Une randonnée en quad est toujours un moment de plaisir. Mais dans un environnement pareil, c’est le paradis sur Terre ! Cette expérience est juste magique, et je vous laisse le lien vers le prestataire de cette randonnée en quad, si vous voulez plus d’informations – suivez le lien.

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Tandis que Sapin continue ses fourberies en toute liberté se glosant de hausse de 0.6% du PIB au premier trimestre, tout va mieux dans le meilleur des mondes. De quoi parader même, et, dégainer les sempiternels mêmes argumentaires paresseux pour disqualifier ses contradicteurs. Ainsi il est raciste de juger que la politique égalitariste qui nivèle la société par le bas est nocive et aboutit à une justice sans sanction ni prison et faire de l’école publique une ruineuse fabrique de crétins immédiatement victimes derrière des inégalités qu’elle crée alors que sa mission était exactement l’inverse. Ces mêmes gens qui ont détruit l’école qui devait promouvoir l’égalité des chances et la justice qui devait être implacable avec tous les justiciables crient maintenant que le libéralisme c’est la jungle. C’est juste spatial en y songeant. Georges Orwell n’en reviendrait pas en découvrant la France de 2015… Tant pis si les sens-dent ne voit aucune amélioration sur leur pouvoir d’achat, sur le front de l’emploi et que l’alignement des planètes tant vanté fait pschitt et que le train de la croissance en Europe laissera la France à quai in fine. L’effrayant spectacle offert par les politiciens français soucieux de faire « peuple » pour certains ou affichant leur mépris de classe en toute impunité pour d’autres a atteint un niveau paroxystique. Qu’ils ne viennent pas chialer à la télévision si les français – pour ceux qui ont encore le goût pour les urnes – votent mal dans les prochains scrutins. Voilà qui en devient hélas souhaitable.

Le premier ministre britannique David Cameron se rend vendredi en Écosse pour des discussions sur l’avenir du Royaume-Uni et sur le transfert de nouveaux pouvoirs aux autorités écossaises. Ces discussions interviennent alors que les nationalistes du Scottish National Parti (SNP) ont obtenu 56 des 59 sièges écossais lors des élections législatives britanniques du 7 mai, remportées par le Parti conservateur de M. Cameron. Un texte transférant des pouvoirs supplémentaires à l’Écosse doit figurer dans le programme législatif du nouveau gouvernement de M. Cameron, qui sera lu le 27 mai par Elizabeth II au cours du traditionnel Discours de la Reine. Ce discours qui détaille le programme législatif du nouveau gouvernement pour les cinq prochaines années est rédigé par le gouvernement, mais lu par la reine devant le Parlement. M. Cameron a souligné dans un communiqué son engagement «envers notre Royaume-Uni et envers la place importante de l’Écosse en son sein». Il a assuré que son nouveau gouvernement allait donner à l’Écosse le contrôle de 60% de ses dépenses et qu’elle aurait «l’un des parlements bénéficiant des plus grands transferts de pouvoirs dans le monde». Mais M. Cameron risque une confrontation avec la sécessionniste Nicola Sturgeon, chef du SNP et premier ministre du gouvernement d’Édimbourg, qui réclame pour l’Écosse davantage de pouvoirs que ce qui est prévu par Londres. Mme Sturgeon considère que la progression de la popularité du SNP, reflétée par son fort succès lors des élections législatives, justifie le transfert de «nouveaux pouvoirs substantiels», en particulier sur l’imposition des entreprises et sur le salaire minimum. «Comme je l’ai dit très clairement, le résultat des élections législatives de la semaine dernière, et le résultat écrasant obtenu par le SNP, signifie que l’attitude (de Londres) envers l’Écosse ne peut absolument pas être ‘business as usual’«, a déclaré Mme Sturgeon avant la visite de M. Cameron. «L’Écosse s’attend à ce que ces pouvoirs soient transférés – et je m’attends à ce que le premier ministre et son gouvernement reconnaissent le mandat démocratique qui existe désormais pour qu’ils le soient», a ajouté le numéro un du SNP. Dans une de ses premières déclarations après la victoire surprise des Tories aux législatives du 7 mai, M. Cameron a exclu la tenue d’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse. Mme Sturgeon a pour sa part déclaré qu’il ne pourrait y avoir un nouveau référendum que si un parti soutenant sa tenue remportait les élections législatives au Parlement d’Écosse, prévues en 2016. Lors du référendum de septembre 2014 sur l’indépendance de l’Écosse, le «non» l’avait emporté par 55% contre 45%.