La chaîne NHK rapporte que le drone découvert sur le toit de la résidence du premier ministre japonais Shinzo Abe transmettait des images vidéo en temps réel, écrit vendredi le quotidien Rossiïskaïa gazeta. Selon certaines informations, le drone pouvait être contrôlé à une distance d’un peu plus d’un kilomètre. Les policiers tentent actuellement d’identifier l’auteur de l’incident. Les forces de l’ordre visionnent les enregistrements des caméras de surveillance qui auraient pu capter le criminel supposé à proximité du bureau de Shinzo Abe. Le personnel de la résidence du premier ministre a aperçu le drone mercredi main, et a immédiatement téléphoné à la police. Il a été établi par la suite que le drone à quatre hélices émettait des radiations, mais à des quantités qui n’étaient pas dangereuses pour la santé. Les tests ont révélé que des isotopes de césium se trouvaient dans la bouteille en plastique portant le signe de radioactivité accrochée au drone. C’est à cause de la présence de cette substance que la police travaille activement sur la version selon laquelle le drone n’a pas atterri sur le toit du site protégé par hasard. Le drone était également équipé d’un dispositif ressemblant à un disque dur. Les journalistes japonais se référant à leurs sources écrivent que cet équipement est prévu pour transmettre des images en temps réel. Selon les spécialistes, cela permettrait de contrôler le drone à distance en suivant son déplacement sur un écran. L’utilisation de drones au Japon n’est pas restreinte par la loi. De toute évidence, les choses devraient changer très prochainement. La question gagne également en actualité à l’approche des Jeux olympiques d’été, qui se dérouleront à Tokyo en 2020 et demanderont un niveau de sécurité élevé.

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