Quand les Américains regardent à l’étranger ces jours-ci, ils voient Donald Trumps un peu partout: au Brésil, quel que soit le nouveau directeur, Jair Bolsonaro, approuve la torture, menace de déroger à votre accord sur la modification de l’environnement à Paris et suggère que sa région était meilleure règne des forces armées. Aux Philippines, où le président Rodrigo Duterte a surveillé l’assassinat extrajudiciaire d’un grand nombre de prétendus marchands de médicaments et mis en danger d’appliquer la législation martiale dans tout le pays. En Hongrie, le ministre parfait, Viktor Orbán, a annulé la presse totalement libre, enrichi ses amis et nourri la haine et la peur des réfugiés. En Pologne, dans lequel le parti du droit et de la justice a porté atteinte à l’indépendance de votre cour supérieure. En France, quels que soient les dirigeants qui diabolisent les immigrés, bafouent l’Union européenne et qui s’entraident avec Steve Bannon. Néanmoins, plus vous regardez de près le trumpisme dans le monde, plus il bloque les contours de l’histoire qui dominent la conversation aux États-Unis. Demandez aux commentateurs d’expliquer le séisme qui a touché la politique nationale américaine depuis 2016, et ils diront certainement une des deux choses. Au départ, c’est un cri de rage de la part de la classe ouvrière rendue cellulaire par la mondialisation. En second lieu, il s’agit d’un retour de bâton de la part des chrétiens de race blanche qui craignent de perdre le pouvoir en faveur des immigrés et des minorités raciales et religieuses.

Néanmoins, ces concepts ne voyagent pas bien. Amplitude de mouvement descendante? Comme Anne Applebaum l’a souligné il ya quelques mois dans ce magazine, «L’économie de la Pologne a été celle qui a connu le plus de succès en Europe au cours du dernier quart de siècle. En dépit de l’échec financier international de 2008, le pays n’a pas constaté de ralentissement économique. »Au cours de la grande victoire surprise de Duterte en 2016, les Philippines ont qualifié précisément ce que l’érudit Nicole Curato a qualifié de« croissance monétaire phénoménale ». Le concept racial-backlash laisse beaucoup de choses inexpliquées, beaucoup trop. L’immigration a peu joué dans l’ascension de Duterte. Sinon, chez Bolsonaro. En dépit de son passé de contre-noir, les sondages pré-électoraux ont prouvé que Bolsonaro réussissait parmi les Brésiliens noirs et de la concurrence mixte. Le racisme est encore moins la clé du charme de Duterte. Le nationalisme autoritaire se développe dans un ensemble diversifié de pays. C’est le problème avec les deux lignes de scénario d’origine américaine. Certains sont embourbés en récession; d’autres grandissent. Certains sont ingérés par les inquiétudes de l’immigration; d’autres ne le sont pas. Mais, mis à part leur hostilité envers la démocratie libérale, les autocrates habitués qui consomment de l’énergie dans le monde entier révèlent une énorme chose, qui devrait régulièrement ne pas être reconnue aux États-Unis: ils souhaitent tous subordonner les femmes.

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