La camisole de force ne serait-elle pas de mise pour Fillon ? Voilà une question qui question me semble franchement pertinente, au vu des derniers événements.
Voici un député s’obstine à maintenir sa candidature, même quand 75% des français veulent qu’il se retire. On le soupçonne d’avoir détourné plus d’un million d’euros ? Il persiste. Il ne peut aller à la rencontre des électeurs sans qu’on parle de cette affaire ? Il s’accroche. Sa femme a touché 100000 euros pour deux articles ? Il persiste. Les ténors du parti le lâchent ? Il ne renonce pas ! Plus on s’oppose à lui, et plus il rentre la tête et poursuit sa route avec obstination. Il voudrait faire passer ça pour du courage, il se définit comme combatif. Mais ses réactions sont totalement irresponsables. Quand il poursuit sa campagne en dépit des accusations, il bafoue la France, qu’il fait passer pour une république bananière aux yeux du monde entier. Dans beaucoup d’autres pays, un politique n’aurait pu poursuivre sa campagne plus de 24 heures après les révélations du Canard enchaîné. Lorsqu’il revient sur la promesse qu’il avait donnée devant les téléspectateurs, c’est la confiance envers tous les politiques qu’il affaiblit. Cette confiance était déjà rachitique, mais là, on atteint un nouveau degré dans l’imposture. Lorsqu’il prétend que tout cela a été orchestré par Macron, il fait bien plus que du sarkozysme : c’est le principe même de justice qu’il remet en cause. Quand il déclare qu’il peut faire sans les élus, il fait pire qu’un certain président milliardaire ! Je ne comprends pas pourquoi Fillon s’obstine. Veut-il tenir jusqu’à la date limite où plus aucun LR ne pourra le remplacer ? Veut-il décrocher l’immunité que lui procurerait le poste de président ? Pense-t-il sérieusement qu’un candidat qui bafoue les règles, fait marche arrière et crache aussi facilement sur les institutions pourrait être un président souhaitable ? A mes yeux, cet homme est le plus grand fléau auxquels les Républicains aient dû faire face.

Cinq prix aux European Film Awards 2017 pour le film de Ruben ÖstlundThe Square: meilleur film européen, meilleure comédie, meilleur réalisateur, meilleur acteur pour Claes Bang, meilleur scénario. Après le jury de Cannes qui lui a décerné la Palme d’or, l’Académie européenne du cinéma, a fait un triomphe à l’œuvre mordante du cinéaste suédois, formidable peinture critique de notre société. On y voit tout: la mondanité suffisante des élites culturelles, le cynisme et le sensationnalisme des médias, la violence et la misère des déshérités, l’ordre établi et le chaos qui le menace. Pendant que le petit milieu privilégié de l’Art Contemporain joue avec les concepts du Bien, de l’Egalité, de l’Altruisme, du Danger et de l’Effroi, le monde de la rue commence à gronder, un gamin furieux se lève, les réseaux sociaux se fâchent. N’est-ce pas ce qu’on a vu cet automne? Sorti en France en plein milieu du scandale Weinstein, The Square offre une grille de lecture passionnante de la réalité: le regard satirique d’Östlund éclaire avec une lucidité féroce le mélange argent, pouvoir et sexe qui est à la base de la réussite sociale. L’acteur danois Claes Bang, encore peu connu à l’étranger, mérite amplement ce coup de projecteur international: dans le rôle du conservateur du Musée d’Art Contemporain de Stockholm, il fait évoluer son personnage avec beaucoup de nuances de l’égoïsme irresponsable à une prise de conscience qui le fragilise et l’humanise. The Square a éclipsé notamment le beau film d’Andreï Zviaguintsev, Faute d’amour (primé pour la photographie et la musique), mais il est difficile de regretter que le film suédois se soit imposé à l’Académie européenne du cinéma avec tant de vigueur. On apprécie aussi que les spectateurs aient aimé Stefan Zweig, Adieu l’Europe, de Maria Schrader. Trop peu remarquée en France, cette évocation intelligente et poignante de l’exil irrémédiable de l’écrivain remporte le prix du public du meilleur film européen 2017.

Tancé publiquement par le chef de l’État, il était en désaccord sur les coupes dans le budget de la Défense. Il a annoncé sa démission mercredi matin. Sa situation devenait intenable. Tancé publiquement à deux reprises par le chef de l’État, dans les jardins de l’hôtel de Brienne, à la veille du 14 Juillet, et à nouveau dans les colonnes du Journal du dimanche , le général Pierre de Villiers a été contraint de lâcher les rênes de l’état-major des armées (EMA) mercredi matin, alors même qu’il venait d’être prolongé à son poste jusqu’en juillet 2018. Dans un communiqué, il déclare «ne plus être en mesure», «dans les circonstances actuelles», «d’assurer la pérennité du modèle d’armée auquel [il croit] pour garantir la protection de la France et des Français». Né en juillet 1956 en Vendée, frère de l’homme politique Philippe de Villiers, Pierre Le Jolis de Villiers de Saintignon aura placé ses trois années et demie en tant que chef d’état-major des armées (Cema) sous le signe d’une défense opiniâtre des budgets de la défense. Une cause plus qu’honorable – le pays n’est-il pas «en guerre» contre le terrorisme? – qui aura néanmoins été fatale à son héraut. Pris ces derniers jours dans un maelström politico-médiatique, à la suite de propos tenus à huis clos, le général s’est trouvé confronté à l’autorité d’un jeune président de la République désireux d’affirmer sa prééminence à la tête des armées. Saint-Cyrien (promotion capitaine Henri Guilleminot, 1975), issu de l’arme blindée cavalerie, Pierre de Villiers a servi notamment en 1999 au Kosovo – où il a commandé pendant cinq mois le bataillon mécanisé de la brigade Leclerc – et en 2006-2007 en Afghanistan. Il passe ensuite deux ans à Matignon comme chef du cabinet militaire de François Fillon. En mars 2010, le poste de chef de l’état-major du président de la République lui est promis, avant que Nicolas Sarkozy ne revienne.

L’essayiste d’extrême droite était poursuivi pour la publication d’un dessin remettant en cause l’existence de la Shoah. Jugé également à Marseille, ce mardi, pour une autre affaire, il a écopé d’une amende de 2000 euros. C’est un habitué des tribunaux, mais c’est la première fois qu’il écope d’une peine de prison ferme: l’essayiste d’extrême droite Alain Soral a été condamné, ce mardi, à deux reprises. D’abord à trois mois de prison ferme, à Paris, pour avoir publié sur son site un dessin jugé négationniste, et à 2.000 euros d’amende à Marseille pour diffamation publique d’un blogueur. Le tribunal correctionnel de Paris l’a condamné pour contestation de crime contre l’humanité et injure raciale. En avril 2016, après les attentats de Bruxelles, le site d’Alain Soral Égalité et Réconciliation avait publié un dessin représentant sur une «une» titrée «Chutzpah Hebdo» (allusion à Charlie Hebdo) avec le visage de Charlie Chaplin devant l’étoile de David et une bulle «Shoah où t’es?». Pour le tribunal correctionnel de Paris, cette question, ainsi que la mention «historiens déboussolés», «traduisent qu’il serait légitime de s’interroger sur l’existence de la Shoah» et «reflète et insinue chez le lecteur l’idée que la Shoah serait non une réalité indiscutable mais une fabrication de l’esprit». Alain Soral a déjà été condamné à plusieurs reprises, dont deux fois pour provocation à la haine, «condamnations attestant à la fois de sa propension à réitérer les discours de haine et du peu de cas qu’il fait des décisions de justice», soulignent les juges. Le tribunal a en outre ordonné la suppression du dessin et des propos litigieux et condamné Alain Soral à verser des dommages et intérêts à plusieurs associations de lutte contre le racisme qui se sont constituées parties civiles.

La Norvège va devenir mercredi le premier pays au monde à débrancher progressivement sa radio FM au profit du numérique, une transition diversement suivie ailleurs en Europe. Selon ses promoteurs, la Radio Numérique Terrestre (RNT) améliore la qualité du son, accroît le nombre de chaînes et de contenus et enrichit les fonctionnalités à un coût de diffusion huit fois moins élevé que la vieille FM (modulation de fréquence), lancée en 1945 aux États-Unis. Diffusée par voie hertzienne, la RNT (ou DAB en anglais, Digital Audio Broadcasting) offre une meilleure couverture sur le territoire, permet de réécouter une émission (podcast) et de diffuser plus facilement les messages d’alerte en cas de catastrophe ou de situations d’urgence, font aussi valoir les autorités. « La grande différence et la principale raison derrière cette grande mutation technologique, c’est que l’on veut offrir une meilleure offre radio à toute la population », explique Ole Jørgen Torvmark, le chef de Digitalradio Norge, société détenue par des acteurs professionnels (NRK et la radio commerciale P4). Pour assurer un passage en douceur, la Norvège a préparé le terrain : dans ce pays généralement technophile, la RNT coexiste avec la FM depuis 1995. Et 22 chaînes nationales sont diffusées en format numérique avec de la place pour une petite vingtaine d’autres, alors que l’ancien mode de diffusion ne permet que cinq chaînes nationales au maximum. Beaucoup estiment pourtant ce passage prématuré. Selon un sondage paru dans le journal Dagbladet en décembre, 66 % des Norvégiens sont contre l’extinction du signal FM contre seulement 17 % qui s’y disent favorables. Si 74 % de la population est déjà équipée d’au moins un appareil permettant de capter le signal numérique, le problème se pose avec acuité pour les automobilistes, puisque seules un tiers des voitures individuelles peuvent aujourd’hui recevoir la RNT. Y remédier nécessite l’achat d’un adaptateur, dont le prix varie généralement entre 1000 et 2000 couronnes (entre 150 et 310 $), ou le remplacement encore plus onéreux de l’autoradio. « C’est complètement idiot parce que je n’ai pas besoin de plus de chaînes que je n’en ai aujourd’hui », confie à l’AFP Eivind Sethov, un retraité de 76 ans vivant à Oslo. « C’est bien trop cher. J’attends que le prix des adaptateurs baisse avant d’équiper ma voiture ». Alors que le passage au numérique réduit les coûts de diffusion pour les professionnels, ce sont donc les consommateurs qui supportent le coût de la transition. Pour M. Torvmark, il n’y a pas lieu de s’inquiéter : « Il est clair que quand il y a un grand changement technologique, certains se posent des questions et sont critiques », mais « la moitié des auditeurs écoutent déjà chaque semaine des chaînes qui n’auraient pas existé sans ». La principale raison pour laquelle la Norvège est la première à franchir le pas est liée à la topographie du pays : ses fjords et ses montagnes, ainsi que l’éparpillement de la population sur de grandes superficies font que la diffusion en FM est chère… Le processus d’extinction débutera dans le Nordland, une région septentrionale du pays, le mercredi 11 janvier à 11 h 11 (5 h 11 à Montréal), avant de s’étendre au reste du pays d’ici à la fin de l’année. Des millions de postes seront alors obsolètes. En Europe, la Suisse, le Royaume-Uni et le Danemark suivent le mouvement de très près. Mais de nombreux pays traînent encore des pieds. « Ça prend un temps fou », déplore Simon Spanswick, patron de l’Association internationale des télés et radiodiffuseurs (AIB, Association for International Broadcasting). Les autorités renâclent à passer au tout numérique pour éviter de mécontenter les propriétaires de récepteurs radio classiques en leur demandant « d’investir dans un nouvel équipement », dit-il. En Allemagne, la date-butoir pour supprimer la bande FM, initialement fixée à 2015, a été abrogée par les députés du Bundestag en octobre 2011.La Norvège va devenir mercredi le premier pays au monde à débrancher progressivement sa radio FM au profit du numérique, une transition diversement suivie ailleurs en Europe. Selon ses promoteurs, la Radio Numérique Terrestre (RNT) améliore la qualité du son, accroît le nombre de chaînes et de contenus et enrichit les fonctionnalités à un coût de diffusion huit fois moins élevé que la vieille FM (modulation de fréquence), lancée en 1945 aux États-Unis. Diffusée par voie hertzienne, la RNT (ou DAB en anglais, Digital Audio Broadcasting) offre une meilleure couverture sur le territoire, permet de réécouter une émission (podcast) et de diffuser plus facilement les messages d’alerte en cas de catastrophe ou de situations d’urgence, font aussi valoir les autorités. « La grande différence et la principale raison derrière cette grande mutation technologique, c’est que l’on veut offrir une meilleure offre radio à toute la population », explique Ole Jørgen Torvmark, le chef de Digitalradio Norge, société détenue par des acteurs professionnels (NRK et la radio commerciale P4). Pour assurer un passage en douceur, la Norvège a préparé le terrain : dans ce pays généralement technophile, la RNT coexiste avec la FM depuis 1995. Et 22 chaînes nationales sont diffusées en format numérique avec de la place pour une petite vingtaine d’autres, alors que l’ancien mode de diffusion ne permet que cinq chaînes nationales au maximum. Beaucoup estiment pourtant ce passage prématuré. Selon un sondage paru dans le journal Dagbladet en décembre, 66 % des Norvégiens sont contre l’extinction du signal FM contre seulement 17 % qui s’y disent favorables. Si 74 % de la population est déjà équipée d’au moins un appareil permettant de capter le signal numérique, le problème se pose avec acuité pour les automobilistes, puisque seules un tiers des voitures individuelles peuvent aujourd’hui recevoir la RNT. Y remédier nécessite l’achat d’un adaptateur, dont le prix varie généralement entre 1000 et 2000 couronnes (entre 150 et 310 $), ou le remplacement encore plus onéreux de l’autoradio. « C’est complètement idiot parce que je n’ai pas besoin de plus de chaînes que je n’en ai aujourd’hui », confie à l’AFP Eivind Sethov, un retraité de 76 ans vivant à Oslo. « C’est bien trop cher. J’attends que le prix des adaptateurs baisse avant d’équiper ma voiture ». Alors que le passage au numérique réduit les coûts de diffusion pour les professionnels, ce sont donc les consommateurs qui supportent le coût de la transition. Pour M. Torvmark, il n’y a pas lieu de s’inquiéter : « Il est clair que quand il y a un grand changement technologique, certains se posent des questions et sont critiques », mais « la moitié des auditeurs écoutent déjà chaque semaine des chaînes qui n’auraient pas existé sans ». La principale raison pour laquelle la Norvège est la première à franchir le pas est liée à la topographie du pays : ses fjords et ses montagnes, ainsi que l’éparpillement de la population sur de grandes superficies font que la diffusion en FM est chère… Le processus d’extinction débutera dans le Nordland, une région septentrionale du pays, le mercredi 11 janvier à 11 h 11 (5 h 11 à Montréal), avant de s’étendre au reste du pays d’ici à la fin de l’année. Des millions de postes seront alors obsolètes. En Europe, la Suisse, le Royaume-Uni et le Danemark suivent le mouvement de très près. Mais de nombreux pays traînent encore des pieds. « Ça prend un temps fou », déplore Simon Spanswick, patron de l’Association internationale des télés et radiodiffuseurs (AIB, Association for International Broadcasting). Les autorités renâclent à passer au tout numérique pour éviter de mécontenter les propriétaires de récepteurs radio classiques en leur demandant « d’investir dans un nouvel équipement », dit-il. En Allemagne, la date-butoir pour supprimer la bande FM, initialement fixée à 2015, a été abrogée par les députés du Bundestag en octobre 2011.

J’ai fait pas mal d’expériences incroyables au fil des années, mais aucune d’aussi cinglée que celle-là. Il y a quelques jours, en effet, j’ai en effet découvert ce qu’on pouvait avoir à bord d’un avion de chasse. Ma découverte s’est déroulée à Pontoise, et ce que je peux d’emblée vous dire, c’est que ça a été violent ! Au début, ça a commencé en douceur. Le jour J, je me suis rendu à l’aéroport où j’ai fait la connaissance de Eric, mon pilote et instructeur, qui a commencé par m’expliquer les consignes de sécurité. Ensuite, j’ai pu enfiler ma combinaison de vol, prendre mon casque-micro, avant de rejoindre le taxiway. C’est là que m’attendait un appareil au design bizarre, un Fouga. L’avion n’avait pas le look agressif qu’on attend d’un avion de chasse, mais offrait bien les sensations propres à ce genre d’appareil, comme j’allais m’en rendre compte quelques instants plus tard ! J’ai pris place sur le siège arrière, ai bouclé mon harnais de sécurité, et en avant la musique. Comment vous expliquer ce que j’ai ressenti lorsque nous nous sommes retrouvés face à la piste, paré au décollage. C’est à la fois de la peur et de l’impatience. Un peu ce qu’on peut ressentir lorsqu’on s’approche un peu trop près du rebord d’une falaise. Mais en beaucoup, beaucoup plus intense. Pourtant, au début, le vol a été assez peinard. C’en était presque décevant, d’ailleurs. Je n’ai pas ressenti l’accélération au décollage, et les premières minutes se sont réduites à un simple vol à basse altitude, très paisible. Mais ce n’était qu’une façon de s’échauffer avant de passer aux choses sérieuses. Parce que quand le pilote a entamé la phase de voltige, j’ai dégusté. Dès la première vrille, j’ai compris que ça allait être terrible. Les figures se sont enchaînées les unes après les autres, . Ca n’ont duré qu’une dizaine de minutes, mais quand on a pris le chemin du retour, j’avais les jambes en coton. Au final, j’ai adoré ce baptême ! Si je le pouvais, je recommencerais sans hésiter. Je crois que je vais rêver de ce vol en Fouga Magister est sans doute le truc le plus fou que j’aie jamais tenté.