L’accident s’est produit vers 15 heures lundi dernier, lors d’un entraînement sur la base aérienne de Los Llanos, dans la province d’Albacete, située à environ 250 kilomètres au sud-est de Madrid. Au moment du décollage, le F-16 a perdu de sa puissance et s’est écrasé sur le tarmac, heurtant cinq appareils qui s’y trouvaient, dont deux Alpha Jet et deux Mirage 2000-D, alors que de nombreuses personnes étaient déployées au sol. Les pompiers ont mis une heure à éteindre l’incendie causé par le crash. Le bilan est lourd. Onze morts dont neuf français. Au moins sept des neuf victimes françaises appartenaient à la base aérienne 133 de Nancy-Ochey dans l’est de la France. Une femme capitaine et navigatrice figure parmi les morts. Vingt personnes, dont neuf autres Français et onze Italiens, ont également été blessées. La France n’avait pas connu un tel accident depuis celui en Ariège, en 2003. Les militaires grecs participaient à des manœuvres d’entraînement dans le cadre du Tactical Leadership Program (TLP). Ce programme de formation regroupe dix pays —- Allemagne, Belgique,Danemark, France, Espagne, Etats-Unis, Grèce, Hollande, Italie et Royaume-Uni—, mais d’autres nations peuvent y être invitées. Le TLP se trouve à Albacete depuis 2006 (il était auparavant en Belgique), et n’avait encore jamais connu de tel accident. La piste de l’accident est pour le moment privilégiée. Mais l’enquête reste ouverte, et il faudra du temps avant de déterminer avec certitude l’origine de la panne. Le F-16 de Lockheed Martin, qui peut transporter deux bombes ou des missiles tout en étant capable de voler à plus de 2 000 km/h, est le modèle le plus vendu au monde selon son constructeur (source : Avion de chasse)

En 1884 Gaudí signe les premiers plans et imagina une église se composant de nombreuses innovations techniques. Basée sur une croix latine, l’autel s’entoure de 7 chapelles dédiées aux douleurs et pêchés de Saint Joseph. Les portes sont dédiées à la Passion et à la Naissance de Jésus et la façade principale à la Gloire. Au dessus de chaque façade (3) se trouvent 4 tours (donc 12 au total) qui représentent les 12 apôtres et au milieu une symbolisant Jésus-Christ, autour de laquelle se trouvent 4 autres dédiés aux évangélistes et une à la Vierge. Le temple se remarque pour ses tours qui mesurent presque 100m de haut ainsi que pour ses céramiques et sa décoration très « chargée ». Gaudí laissa voler son imagination au-delà de l’acceptable pour un temple religieux. Les piliers de la nef centrale sont structurés en arbre : les colonnes de base sont inclinées et se ramifient en branches et en feuilles. Les troncs des colonnes intérieures sont réalisés par des intersections successives de polygones en étoile Une fois achevée, l’église comptera dix-huit tours. Elles ont un profil parabolique et disposent d’escaliers hélicoïdaux. L’une, sur l’abside, symbolisera la Vierge et sera couronnée par une étoile à douze pointes. On peut vérifier que le niveau inférieur au chœur est de style néo-gothique avec des moulures classiques déjà substituées par des formes arrondies. Cette partie a été dessinée par les architectes aidant Gaudí. La façade de la Nativité, également dite « du Levant », est la seule à avoir été construite pendant la vie de Gaudí. Les travaux du temple ont continué à partir de cette porte, puisque, comme Gaudí le dit : « […] si au lieu de faire cette façade décorée, ornée, ampoulée, j’avais commencé par celle de la Passion, dure, aride, comme faite d’os, les gens se seraient plaints. » La façade donne sur la rue Marina, et possède trois grands portails. Ils représentent, de gauche à droite, l’Espérance, la Charité, et la Foi. En plein centre, sur la porte principale et entre les quatre tours, se trouve un cyprès symbolisant l’arbre de la vie. Un ensemble de sculptures dans la partie centrale figure sur la porte de l’Espérance, représentant les noces de Joseph et de Marie à l’intérieur d’une grotte. Divers symboles sont également sculptés : le monogramme de saint Joseph, celui de Jésus à l’œuvre de Nazareth, le massacre des Innocents, la fuite en Égypte, la flore de la Palestine et la représentation de la montagne de Montserrat. On peut aussi observer sur cette porte de nombreux animaux domestiques comme des oies et des canards, allusions à la faune du Nil et à la flore d’Égypte. La porte centrale et les colonnes qui l’encadrent représentent la Mère de Dieu et saint Joseph, tel qu’on peut les voir sur les inscriptions à mi-hauteur. Deux tortues sont sculptées à la base, l’une de mer (côté littoral) et une de terre (côté montagne) : au Moyen Âge, il était habituel de représenter la ville de Jérusalem par une tour posée sur une tortue. Comme pour la façade de la Nativité, la façade de la Passion possède trois portails d’entrée, également dédiés aux vertus théologiques. Le porche est fait de six colonnes ressemblant à des os inclinés vers l’intérieur, et est surmonté d’une corniche qui soutient une galerie couverte de dix-huit petites colonnes en forme d’osselets. Le 7 juin 1926 Gaudí fut renversé par un tramway et mourra 3 jours plus tard. Il fut enterré dans la crypte où il avait passé les dernières années de sa vie. Aujourd’hui, la Sagrada Familia n’est toujours pas finie d’être construite… plusieurs architectes ont pris le relais depuis la mort de Gaudí et les travaux avancent au rythme des financements récoltés notamment grâce aux entrées du monument car les touristes barcelonais peuvent tout de même visiter cette œuvre qui est d’ailleurs le lieu le plus visité d’Espagne