Un séminaire incentive m’a récemment permis de retourner à New-York, où j’ai vécu pendant un an. A cette occasion, j’ai pu retrouver mon endroit préféré de la Grosse Pomme : Central Park. Ce lieu est de loin ce que la ville a de mieux à offrir, selon moi. Et aujourd’hui, je vous présente ses principaux points d’intérêt, afin que vous sachiez où aller si vous le visitez un jour. Tout d’abord, si vous imaginez que ces 340 hectares de pelouse, étanges et bois pittoresques sont un vestige du Manhattan d’origine, vous vous trompez du tout au tout (et ça, même de nombreux new-yorkais l’ignorent). Le parc a en fait été conçu par Frederik Law Olmsted et Calvert Vaux. Il est le fruit de travaux d’envergure : il a fallu réunir les efforts de milliers de travailleurs et évacuer 10 millions de charretées de terre pour faire de cet espace marécageux et rocailleux le « parc du peuple ». Si tout le parc est agréable, il y a tout de même quelques sites qui valent davantage que d’autres. Sheep Meadow, pour commencer. Cette pelouse de 6 ha est au coeur du parc et offre une vue incomparable sur le skyline de New York, qui est le plus bel exemple au monde d’un urbanisme inspiré. Même si vous n’y êtes encore jamais allé, vous l’avez sûrement déjà vu en film (peut-être dans la scène culte de Wall Street par exemple, avec Michael Douglas et Charlie Sheen). N’espérez pas y voir de mouton : il n’y en a plus depuis 1934. La Boathouse vaut également le détour. Chaque fois que j’allais sur la rive droite du lac de Central Park, pour m’offrir une pause sandwich ou prendre un verre à la Loeb Boathouse, je me disais que je devrais venir plus souvent. C’est l’endroit idéal pour se délasser les jambes et se rendre compte à quel point ce parc est le poumon de la ville. Vous pouvez plonger votre main dans l’eau (n’ayez crainte, elle n’est pas aussi boueuse que le suggère Woody Allen dans Manhattan). Et enfin, last but not least: le zoo, bien sûr. Le plus vieux zoo de New York fut créé presque par hasard, dans les années 1860. On fit don aux bâtisseurs du parc de quelques animaux – dont un ours – (et pourquoi pas des fleurs ?) qu’ils mirent en cage sur les lieux ; l’endroit devint par la suite un zoo à part entière. Simon and Garfunkel ont même écrit une chanson à son sujet. Une autre manière de profiter du parc est de l’admirer depuis les hauteursn, car c’est d’en haut que la vue est la plus belle : depuis le toit-terrasse du Metropolitan Museum of Art, une mer d’arbres moutonne à vos pieds, barrée à l’horizon par les immeubles (dont le Dakota Building. devant lequel John Lennon fut assassiné en 1980). Je vous laisse le lien vers ceux qui organisé notre voyage incentive aux USA, ils sont excellents.

cp

Un million de dollars versé par la CIA à un fonds secret du gouvernement afghan a fini entre les mains d’Al Qaïda en 2010, en échange de la libération par le groupe djihadiste du consul général d’Afghanistan à Peshawar, au Pakistan, rapporte samedi 14 mars le New York Times. Abdul Khaliq Farahi, le consul général afghan à Peshawar, a été enlevé en 2008 et remis à Al Qaïda. Il a été relâché deux ans plus tard contre le paiement d’une rançon de 5 millions de dollars, dont un cinquième provenait donc de l’argent versé par la CIA à un fonds secret du gouvernement afghan. Oussama ben Laden s’est d’abord montré suspicieux, craignant que la CIA ait été au courant de cette destination et que cet argent ait été empoisonné, irradié ou muni d’un dispositif de repérage par les services secrets américains, raconte le Times, ajoutant que le chef d’Al Qaïda aurait même souhaité que la rançon soit convertie dans une autre monnaie. Des lettres évoquant le paiement de cette rançon ont été retrouvées en mai 2011 par les Navy Seals lors du raid des forces spéciales américaines dans la villa d’Abbottabad, au Pakistan, qui a abouti à la mort de Ben Laden. Ces documents ont été présentés comme des pièces à conviction lors du procès d’Abid Naseer, un Pakistanais reconnu coupable il y a neuf jours à New York d’un projet d’attentat contre un centre commercial de Manchester, en Grande-Bretagne. L’argent versé par la CIA au gouvernement afghan sous la présidence d’Hamid Karzaï servait, selon le Times, à monnayer le soutien des chefs de guerre ou des députés afghans, à financer les missions diplomatiques clandestines ou à héberger de hauts responsables. Les versements auraient diminué depuis l’arrivée à la tête de l’Etat d’Ashraf Ghani, en septembre dernier, selon des sources afghanes interrogées par le New York Times.

L’ancienne ministre du Logement estime que le gouvernement doit mettre l’accent sur la « transition énergétique » et utilise mieux l’argent du CICE s’il veut voir Europe Ecologie-Les Verts rejoindre ses rangs. Pour Cécile Duflot, le gouvernement n’est pas assez vert. L’ex-ministre du Logement (Europe Ecologie-Les Verts) a affirmé dimanche 15 mars lors du « Grand Rendez-vous » iTELE – Europe 1 – Le Monde qu’un retour des écologistes au gouvernement n’était possible qu’en cas de changement de politique. « Moi je retourne au gouvernement, pas forcément moi, les écologistes iront dans des exécutifs départementaux, municipaux, etc. à partir du moment où la politique menée va dans le bon sens », a-t-elle jugé. Cela veut dire qu’il faut « que la politique globale aille dans le sens de la transition écologique. » Cécile Duflot a demandé entre autres que l’accent soit mis sur une « position européenne sur le climat ambitieuse », la réorientation « des crédits de la Défense concernant la dissuasion », une meilleure utilisation de l’argent du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), etc. Alors que les journalistes lui opposaient un « verdissement » de l’exécutif, Cécile Duflot a répondu : « Soyons sérieux. Vous pouvez me dire comment au-delà des discours, la politique du gouvernement s’est verdie ? Le nucléaire est l’avenir de la France ? Les crédits pour l’agriculture biologique ont été diminués de 25%, l’argent négocié dans le budget précédent pour l’isolation des bâtiments a été sabré… » Pour la députée, la politique du gouvernement « ne fonctionne pas à court terme, on voit l’augmentation du chômage, l’aggravation de la pauvreté, et la situation politique qui doit nous interroger profondément avec l’augmentation du soutien au parti de Marine Le Pen. Quand on est dans cette situation politique, on peut décider de changer, ça n’est jamais scandaleux ».