Les recommandations sur les stratégies de prise en charge des patients adultes obèses dans le cadre d’une intervention de chirurgie bariatrique ont été élaborées à la demande du Collège de la Haute Autorité de Santé (dans le cadre de son axe de travail sur l’obésité), du ministère de la Santé (dans le cadre du programme national Nutrition Santé) et de la Société française et francophone de chirurgie de l’obésité (Soffco) (qui souhaitait des recommandations sur les réinterventions). La chirurgie bariatrique s’est rapidement développée en France depuis une dizaine d’années, au sein de plus de 310 équipes chirurgicales. Elle a fait l’objet de nombreux travaux français ou internationaux d’évaluation ou de recommandations. Néanmoins, une enquête menée par la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) entre décembre 2012 et janvier 2013 a montré que les recommandations concernant les indications et l’évaluation préopératoire des patients étaient insuffisamment respectées et que le suivi postopératoire des patients était insuffisant (nombre de patients perdus de vue de 18% à 2 ans). De plus, les professionnels de santé et patients interrogés lors de la préparation de ces recommandations ont souligné : l’évolution des indications ; la nécessité de formaliser et standardiser les modalités et le contenu de l’évaluation pluridisciplinaire préopératoire ; l’insuffisance de l’information et de la préparation du patient ; l’insuffisance de suivi des patients ; l’absence de consensus concernant le choix des techniques chirurgicales ; l’absence de consensus concernant les indications des réinterventions.

Voilà longtemps que je n’avais pas fait un road trip avec mon frère. Mais étant donné qu’il vient de perdre son permis, et en attendant qu’il le récupère, il dépend de son entourage lorsqu’il doit se déplacer. La semaine dernière, il devait se rendre au Mont-Saint-Michel pour y effectuer un vol en avion de chasse. Et il était hors de question de ne pas l’aider, dans la mesure où c’était moi qui lui avait offert ce cadeau ! C’est toujours un plaisir de revenir dans la région de son enfance. Alors, tandis que mon frère passait la matinée à l’aéroport puis en plein ciel, je me suis rendu dans mon lieu favori. Les touristes réduisent souvent le coin au Mont-Saint-Michel, et c’est très bien ainsi. De cette manière, ils s’entassent dans les ruelles, les boutiques souvenirs, et les restaurants de mauvaise qualité qu’on y trouve… et laissent intacts mon endroit préféré ! Aux environs du Mont-Saint-Michel, on trouve en effet un site unique, caché dans la campagne verdoyante près de Bazouges-la-Pérouse : le jardin de La Ballue. Dans une suite de treize surprises, le jardin classé « remarquable » égrène des visions maniéristes du paysage : une composition contemporaine inspirée par le style baroque du XVIe siècle. Ainsi, La Ballue propose un parcours fait de labyrinthe, d’allées, de perspectives tronquées, de chambres de verdure asymétriques. L’insolite y côtoie le familier, la géométrie flirte avec le mystère. On ne se lasse pas de le parcourir. Les harmonies de couleurs restent volontairement sobres, en noir, blanc et vert, avec des jeux d’ombre et de lumière. Sur la terrasse à la française, le dessin des parterres, en triangles ponctués d’arbres taillés en boule ou en vague, frappe d’emblée le regard. L’art des bosquets se décline sous diverses formes : bosquets de fougères, de senteurs, de musique… Au printemps, on tombe en arrêt sur une longue allée de glycines faite d’un double alignement d’ifs où s’accrochent des pieds de glycine. Mais le jardin reste une belle surprise, quelle que soit la saison. Le château de La Ballue, érigé en 1620, a toujours été un lieu de séjour apprécié par les artistes et les écrivains. Aujourd’hui, il accueille des sculptures contemporaines et un festival de musique en été. La demeure tout comme le jardin sont classés « monuments historiques ». Ce jardin « secret » a toujours eu le don de m’apaiser, et c’est avec sérénité que je l’ai quitté. Vous imaginez alors sans peine le choc auditif que ce fut de retrouver mon frère, qui ressortait à peine de l’appareil et parlait de manière ininterrompue, encore chargé d’adrénaline… Suivez le lien pour en savoir plus sur ce baptême en avion de chasse.

En 1884 Gaudí signe les premiers plans et imagina une église se composant de nombreuses innovations techniques. Basée sur une croix latine, l’autel s’entoure de 7 chapelles dédiées aux douleurs et pêchés de Saint Joseph. Les portes sont dédiées à la Passion et à la Naissance de Jésus et la façade principale à la Gloire. Au dessus de chaque façade (3) se trouvent 4 tours (donc 12 au total) qui représentent les 12 apôtres et au milieu une symbolisant Jésus-Christ, autour de laquelle se trouvent 4 autres dédiés aux évangélistes et une à la Vierge. Le temple se remarque pour ses tours qui mesurent presque 100m de haut ainsi que pour ses céramiques et sa décoration très « chargée ». Gaudí laissa voler son imagination au-delà de l’acceptable pour un temple religieux. Les piliers de la nef centrale sont structurés en arbre : les colonnes de base sont inclinées et se ramifient en branches et en feuilles. Les troncs des colonnes intérieures sont réalisés par des intersections successives de polygones en étoile Une fois achevée, l’église comptera dix-huit tours. Elles ont un profil parabolique et disposent d’escaliers hélicoïdaux. L’une, sur l’abside, symbolisera la Vierge et sera couronnée par une étoile à douze pointes. On peut vérifier que le niveau inférieur au chœur est de style néo-gothique avec des moulures classiques déjà substituées par des formes arrondies. Cette partie a été dessinée par les architectes aidant Gaudí. La façade de la Nativité, également dite « du Levant », est la seule à avoir été construite pendant la vie de Gaudí. Les travaux du temple ont continué à partir de cette porte, puisque, comme Gaudí le dit : « […] si au lieu de faire cette façade décorée, ornée, ampoulée, j’avais commencé par celle de la Passion, dure, aride, comme faite d’os, les gens se seraient plaints. » La façade donne sur la rue Marina, et possède trois grands portails. Ils représentent, de gauche à droite, l’Espérance, la Charité, et la Foi. En plein centre, sur la porte principale et entre les quatre tours, se trouve un cyprès symbolisant l’arbre de la vie. Un ensemble de sculptures dans la partie centrale figure sur la porte de l’Espérance, représentant les noces de Joseph et de Marie à l’intérieur d’une grotte. Divers symboles sont également sculptés : le monogramme de saint Joseph, celui de Jésus à l’œuvre de Nazareth, le massacre des Innocents, la fuite en Égypte, la flore de la Palestine et la représentation de la montagne de Montserrat. On peut aussi observer sur cette porte de nombreux animaux domestiques comme des oies et des canards, allusions à la faune du Nil et à la flore d’Égypte. La porte centrale et les colonnes qui l’encadrent représentent la Mère de Dieu et saint Joseph, tel qu’on peut les voir sur les inscriptions à mi-hauteur. Deux tortues sont sculptées à la base, l’une de mer (côté littoral) et une de terre (côté montagne) : au Moyen Âge, il était habituel de représenter la ville de Jérusalem par une tour posée sur une tortue. Comme pour la façade de la Nativité, la façade de la Passion possède trois portails d’entrée, également dédiés aux vertus théologiques. Le porche est fait de six colonnes ressemblant à des os inclinés vers l’intérieur, et est surmonté d’une corniche qui soutient une galerie couverte de dix-huit petites colonnes en forme d’osselets. Le 7 juin 1926 Gaudí fut renversé par un tramway et mourra 3 jours plus tard. Il fut enterré dans la crypte où il avait passé les dernières années de sa vie. Aujourd’hui, la Sagrada Familia n’est toujours pas finie d’être construite… plusieurs architectes ont pris le relais depuis la mort de Gaudí et les travaux avancent au rythme des financements récoltés notamment grâce aux entrées du monument car les touristes barcelonais peuvent tout de même visiter cette œuvre qui est d’ailleurs le lieu le plus visité d’Espagne