Tandis que Sapin continue ses fourberies en toute liberté se glosant de hausse de 0.6% du PIB au premier trimestre, tout va mieux dans le meilleur des mondes. De quoi parader même, et, dégainer les sempiternels mêmes argumentaires paresseux pour disqualifier ses contradicteurs. Ainsi il est raciste de juger que la politique égalitariste qui nivèle la société par le bas est nocive et aboutit à une justice sans sanction ni prison et faire de l’école publique une ruineuse fabrique de crétins immédiatement victimes derrière des inégalités qu’elle crée alors que sa mission était exactement l’inverse. Ces mêmes gens qui ont détruit l’école qui devait promouvoir l’égalité des chances et la justice qui devait être implacable avec tous les justiciables crient maintenant que le libéralisme c’est la jungle. C’est juste spatial en y songeant. Georges Orwell n’en reviendrait pas en découvrant la France de 2015… Tant pis si les sens-dent ne voit aucune amélioration sur leur pouvoir d’achat, sur le front de l’emploi et que l’alignement des planètes tant vanté fait pschitt et que le train de la croissance en Europe laissera la France à quai in fine. L’effrayant spectacle offert par les politiciens français soucieux de faire « peuple » pour certains ou affichant leur mépris de classe en toute impunité pour d’autres a atteint un niveau paroxystique. Qu’ils ne viennent pas chialer à la télévision si les français – pour ceux qui ont encore le goût pour les urnes – votent mal dans les prochains scrutins. Voilà qui en devient hélas souhaitable.

Le premier ministre britannique David Cameron se rend vendredi en Écosse pour des discussions sur l’avenir du Royaume-Uni et sur le transfert de nouveaux pouvoirs aux autorités écossaises. Ces discussions interviennent alors que les nationalistes du Scottish National Parti (SNP) ont obtenu 56 des 59 sièges écossais lors des élections législatives britanniques du 7 mai, remportées par le Parti conservateur de M. Cameron. Un texte transférant des pouvoirs supplémentaires à l’Écosse doit figurer dans le programme législatif du nouveau gouvernement de M. Cameron, qui sera lu le 27 mai par Elizabeth II au cours du traditionnel Discours de la Reine. Ce discours qui détaille le programme législatif du nouveau gouvernement pour les cinq prochaines années est rédigé par le gouvernement, mais lu par la reine devant le Parlement. M. Cameron a souligné dans un communiqué son engagement «envers notre Royaume-Uni et envers la place importante de l’Écosse en son sein». Il a assuré que son nouveau gouvernement allait donner à l’Écosse le contrôle de 60% de ses dépenses et qu’elle aurait «l’un des parlements bénéficiant des plus grands transferts de pouvoirs dans le monde». Mais M. Cameron risque une confrontation avec la sécessionniste Nicola Sturgeon, chef du SNP et premier ministre du gouvernement d’Édimbourg, qui réclame pour l’Écosse davantage de pouvoirs que ce qui est prévu par Londres. Mme Sturgeon considère que la progression de la popularité du SNP, reflétée par son fort succès lors des élections législatives, justifie le transfert de «nouveaux pouvoirs substantiels», en particulier sur l’imposition des entreprises et sur le salaire minimum. «Comme je l’ai dit très clairement, le résultat des élections législatives de la semaine dernière, et le résultat écrasant obtenu par le SNP, signifie que l’attitude (de Londres) envers l’Écosse ne peut absolument pas être ‘business as usual’«, a déclaré Mme Sturgeon avant la visite de M. Cameron. «L’Écosse s’attend à ce que ces pouvoirs soient transférés – et je m’attends à ce que le premier ministre et son gouvernement reconnaissent le mandat démocratique qui existe désormais pour qu’ils le soient», a ajouté le numéro un du SNP. Dans une de ses premières déclarations après la victoire surprise des Tories aux législatives du 7 mai, M. Cameron a exclu la tenue d’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse. Mme Sturgeon a pour sa part déclaré qu’il ne pourrait y avoir un nouveau référendum que si un parti soutenant sa tenue remportait les élections législatives au Parlement d’Écosse, prévues en 2016. Lors du référendum de septembre 2014 sur l’indépendance de l’Écosse, le «non» l’avait emporté par 55% contre 45%.

Mardi dernier, je me suis rendu à Cape Town en Afrique du Sud pour assister à un séminaire consacré au travail. L’inévitable question du temps de travail a évidemment fait l’objet de nombreux débats. Si les participants ont eu droit aux poncifs habituels sur cette sorte de sujet, une intervention m’a donné envie de vous en faire une brève présentation. L’orateur y racontait en effet, avec de multiples exemples à la clef, pour quelles raisons l’humanité allait travailler de moins en moins… pour gagner de plus en plus. Et il ne s’agissait pas même, selon l’intervenant, d’une idée en l’air : cette évolution est déjà lancée, et ce depuis des années. En effet, les nombreuses innovations qui ont vu le jour avec la révolution industrielle nous ont offert la possibilité de décupler la richesse sociale, de vivre dans de meilleures conditions, et avec une meilleure espérance de vie. L’emploi à notre époque requiert moins de temps et s’avère bien moins dangereux pour notre santé. Rendez-vous seulement compte : nous profitons maintenant d’une qualité de vie dont même les anciens rois n’auraient pu rêver il y a trois siècles. L’idée selon laquelle à l’avenir, nous devrons tous travailler jusqu’à 100 ans n’a donc aucun sens, et va à l’encontre de la tendance observée. En toute logique, c’est le contraire qui va se produire. L’innovation décuple la productivité de l’humain et lui permet de travailler de moins en moins, dans de meilleures conditions, tout en gagnant en valeur ajoutée. En Europe, le temps où le secteur agricole occupait près de la moitié de la population active est depuis longtemps terminé. Grâce aux engins agricoles, aux meilleures semences, aux engrais et à l’optimisation des techniques agricoles, nous avons pu nous dispenser de ces travaux. Au cours de ces derniers siècles, nous avons essentiellement dédié l’augmentation collective de l’espérance de vie et de la richesse à toujours plus de temps libre. Le fait de devoir aujourd’hui travailler de nouveau plus longtemps n’est que temporaire. Nous avons seulement pris de l’avance sur des profits qui n’avait pas encore bâtis. Cependant, l’évaluation la plus réaliste concernant notre avenir permet de tabler sur toujours plus de richesse, moins de travail et davantage de temps libre. Si je ne devais retenir qu’une chose de ce séminaire à Cape Town, c’est que, contrairement à ce que l’on dit, nous vivons dans des temps heureux… et que cela ne va que s’améliorer ! Je vous laisse le lien vers le site de l’organisateur de ce séminaire en Afrique du Sud, si vous souhaitez en savoir plus. Suivez le lien.

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La chaîne NHK rapporte que le drone découvert sur le toit de la résidence du premier ministre japonais Shinzo Abe transmettait des images vidéo en temps réel, écrit vendredi le quotidien Rossiïskaïa gazeta. Selon certaines informations, le drone pouvait être contrôlé à une distance d’un peu plus d’un kilomètre. Les policiers tentent actuellement d’identifier l’auteur de l’incident. Les forces de l’ordre visionnent les enregistrements des caméras de surveillance qui auraient pu capter le criminel supposé à proximité du bureau de Shinzo Abe. Le personnel de la résidence du premier ministre a aperçu le drone mercredi main, et a immédiatement téléphoné à la police. Il a été établi par la suite que le drone à quatre hélices émettait des radiations, mais à des quantités qui n’étaient pas dangereuses pour la santé. Les tests ont révélé que des isotopes de césium se trouvaient dans la bouteille en plastique portant le signe de radioactivité accrochée au drone. C’est à cause de la présence de cette substance que la police travaille activement sur la version selon laquelle le drone n’a pas atterri sur le toit du site protégé par hasard. Le drone était également équipé d’un dispositif ressemblant à un disque dur. Les journalistes japonais se référant à leurs sources écrivent que cet équipement est prévu pour transmettre des images en temps réel. Selon les spécialistes, cela permettrait de contrôler le drone à distance en suivant son déplacement sur un écran. L’utilisation de drones au Japon n’est pas restreinte par la loi. De toute évidence, les choses devraient changer très prochainement. La question gagne également en actualité à l’approche des Jeux olympiques d’été, qui se dérouleront à Tokyo en 2020 et demanderont un niveau de sécurité élevé.

La police italienne a démantelé vendredi un réseau d’islamistes basé en Sardaigne, dont deux anciens gardes du corps de ben Laden, soupçonnés d’avoir évoqué un projet d’attentat contre le Vatican, mais aussi participé à l’une des attaques les plus meurtrières au Pakistan, en 2009. «Il n’y a aucune preuve, mais une forte présomption», a indiqué à la presse Mario Carta, responsable des services de renseignement à Cagliari en Sardaigne. Ce dernier a précisé que des écoutes téléphoniques avaient conduit les enquêteurs à prendre au sérieux ce projet d’attentat sur la base de conversations évoquant la «via della Conciliazione», la principale avenue qui conduit au Vatican, et en raison de propos «ironiques» tenus sur le pape. Les faits remontent à 2010 (époque où Benoît XVI était pape), avec l’arrivée à Rome de deux ressortissants pakistanais, soupçonnés par les enquêteurs d’être prêts à commettre des attentats-suicides. «Tenez-vous prêts, les bombes vont exploser» ou encore «le djihad part d’Italie», auraient notamment dit des suspects alors sur écoute. Le projet aurait avorté, les islamistes se sachant surveillés, selon les enquêteurs. Le procureur de Cagliari, Mauro Mura, a précisé devant la presse que ce chef d’accusation n’avait pas été retenu à l’encontre des islamistes identifiés, faute de preuve. Le porte-parole du Vatican, le Père Federico Lombardi, s’est montré rassurant dans une déclaration à la presse. «Il s’agit de faits remontant à 2010, qui ne se sont pas produits. Il ne s’agit donc pas de quelque chose de pertinent et ce n’est pas un sujet de préoccupation», a-t-il affirmé Ces 18 personnes, dont certaines pourraient avoir participé à des activités terroristes au Pakistan, et dont neuf ont été arrêtées dans toute l’Italie, y compris trois en Sardaigne, sont accusées d’appartenance à «une organisation dédiée aux activités criminelles transnationales s’inspirant d’Al-Qaïda et à d’autres organisations radicales prônant la lutte armée contre l’Occident et l’insurrection contre l’actuel gouvernement du Pakistan», selon le mandat d’arrêt lancé contre elles. Parmi eux se trouvaient deux anciens gardes du corps de l’ex-chef et fondateur d’Al-Qaïda tué en 2011 au Pakistan, Oussama ben Laden, selon les enquêteurs. Le principal suspect est un commerçant de longue date résidant à Olbia dans le nord de l’île de Sardaigne, Khan Sultan Wali, arrêté jeudi soir. Certains sont accusés d’avoir planifié, financé et même participé à des actes terroristes au Pakistan, dont l’attentat sur le marché Meena Bazar de Peshawar en octobre 2009 qui avait fait plus de 100 morts. Ils sont aussi soupçonnés d’être impliqués dans un trafic d’immigrants clandestins, et auraient fait passer illégalement, dans certains cas, des Afghans et des Pakistanais de l’Italie vers des pays d’Europe du Nord. Ce trafic servait à financer des activités terroristes au Pakistan, selon le procureur de Cagliari. L’enquête a démarré en 2005 sur le port d’Olbia après la fouille des bagages d’un Pakistanais, soupçonné d’avoir transporté des explosifs, et non en 2009 comme indiqué précédemment. Les enquêteurs ont fait état de nombreux voyages destinés à transporter de l’argent au Pakistan, avec en moyenne quelque 20 000 euros (plus de 26 000 $) par voyage. L’organisation aurait eu en Italie comme chef principal un imam, du mouvement «Tabligh Eddawa», installé en Lombardie (nord), qui se servait de son autorité religieuse et de son prestige pour récolter des fonds.

Un séminaire incentive m’a récemment permis de retourner à New-York, où j’ai vécu pendant un an. A cette occasion, j’ai pu retrouver mon endroit préféré de la Grosse Pomme : Central Park. Ce lieu est de loin ce que la ville a de mieux à offrir, selon moi. Et aujourd’hui, je vous présente ses principaux points d’intérêt, afin que vous sachiez où aller si vous le visitez un jour. Tout d’abord, si vous imaginez que ces 340 hectares de pelouse, étanges et bois pittoresques sont un vestige du Manhattan d’origine, vous vous trompez du tout au tout (et ça, même de nombreux new-yorkais l’ignorent). Le parc a en fait été conçu par Frederik Law Olmsted et Calvert Vaux. Il est le fruit de travaux d’envergure : il a fallu réunir les efforts de milliers de travailleurs et évacuer 10 millions de charretées de terre pour faire de cet espace marécageux et rocailleux le « parc du peuple ». Si tout le parc est agréable, il y a tout de même quelques sites qui valent davantage que d’autres. Sheep Meadow, pour commencer. Cette pelouse de 6 ha est au coeur du parc et offre une vue incomparable sur le skyline de New York, qui est le plus bel exemple au monde d’un urbanisme inspiré. Même si vous n’y êtes encore jamais allé, vous l’avez sûrement déjà vu en film (peut-être dans la scène culte de Wall Street par exemple, avec Michael Douglas et Charlie Sheen). N’espérez pas y voir de mouton : il n’y en a plus depuis 1934. La Boathouse vaut également le détour. Chaque fois que j’allais sur la rive droite du lac de Central Park, pour m’offrir une pause sandwich ou prendre un verre à la Loeb Boathouse, je me disais que je devrais venir plus souvent. C’est l’endroit idéal pour se délasser les jambes et se rendre compte à quel point ce parc est le poumon de la ville. Vous pouvez plonger votre main dans l’eau (n’ayez crainte, elle n’est pas aussi boueuse que le suggère Woody Allen dans Manhattan). Et enfin, last but not least: le zoo, bien sûr. Le plus vieux zoo de New York fut créé presque par hasard, dans les années 1860. On fit don aux bâtisseurs du parc de quelques animaux – dont un ours – (et pourquoi pas des fleurs ?) qu’ils mirent en cage sur les lieux ; l’endroit devint par la suite un zoo à part entière. Simon and Garfunkel ont même écrit une chanson à son sujet. Une autre manière de profiter du parc est de l’admirer depuis les hauteursn, car c’est d’en haut que la vue est la plus belle : depuis le toit-terrasse du Metropolitan Museum of Art, une mer d’arbres moutonne à vos pieds, barrée à l’horizon par les immeubles (dont le Dakota Building. devant lequel John Lennon fut assassiné en 1980). Je vous laisse le lien vers ceux qui organisé notre voyage incentive aux USA, ils sont excellents.

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Un million de dollars versé par la CIA à un fonds secret du gouvernement afghan a fini entre les mains d’Al Qaïda en 2010, en échange de la libération par le groupe djihadiste du consul général d’Afghanistan à Peshawar, au Pakistan, rapporte samedi 14 mars le New York Times. Abdul Khaliq Farahi, le consul général afghan à Peshawar, a été enlevé en 2008 et remis à Al Qaïda. Il a été relâché deux ans plus tard contre le paiement d’une rançon de 5 millions de dollars, dont un cinquième provenait donc de l’argent versé par la CIA à un fonds secret du gouvernement afghan. Oussama ben Laden s’est d’abord montré suspicieux, craignant que la CIA ait été au courant de cette destination et que cet argent ait été empoisonné, irradié ou muni d’un dispositif de repérage par les services secrets américains, raconte le Times, ajoutant que le chef d’Al Qaïda aurait même souhaité que la rançon soit convertie dans une autre monnaie. Des lettres évoquant le paiement de cette rançon ont été retrouvées en mai 2011 par les Navy Seals lors du raid des forces spéciales américaines dans la villa d’Abbottabad, au Pakistan, qui a abouti à la mort de Ben Laden. Ces documents ont été présentés comme des pièces à conviction lors du procès d’Abid Naseer, un Pakistanais reconnu coupable il y a neuf jours à New York d’un projet d’attentat contre un centre commercial de Manchester, en Grande-Bretagne. L’argent versé par la CIA au gouvernement afghan sous la présidence d’Hamid Karzaï servait, selon le Times, à monnayer le soutien des chefs de guerre ou des députés afghans, à financer les missions diplomatiques clandestines ou à héberger de hauts responsables. Les versements auraient diminué depuis l’arrivée à la tête de l’Etat d’Ashraf Ghani, en septembre dernier, selon des sources afghanes interrogées par le New York Times.

L’ancienne ministre du Logement estime que le gouvernement doit mettre l’accent sur la « transition énergétique » et utilise mieux l’argent du CICE s’il veut voir Europe Ecologie-Les Verts rejoindre ses rangs. Pour Cécile Duflot, le gouvernement n’est pas assez vert. L’ex-ministre du Logement (Europe Ecologie-Les Verts) a affirmé dimanche 15 mars lors du « Grand Rendez-vous » iTELE – Europe 1 – Le Monde qu’un retour des écologistes au gouvernement n’était possible qu’en cas de changement de politique. « Moi je retourne au gouvernement, pas forcément moi, les écologistes iront dans des exécutifs départementaux, municipaux, etc. à partir du moment où la politique menée va dans le bon sens », a-t-elle jugé. Cela veut dire qu’il faut « que la politique globale aille dans le sens de la transition écologique. » Cécile Duflot a demandé entre autres que l’accent soit mis sur une « position européenne sur le climat ambitieuse », la réorientation « des crédits de la Défense concernant la dissuasion », une meilleure utilisation de l’argent du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), etc. Alors que les journalistes lui opposaient un « verdissement » de l’exécutif, Cécile Duflot a répondu : « Soyons sérieux. Vous pouvez me dire comment au-delà des discours, la politique du gouvernement s’est verdie ? Le nucléaire est l’avenir de la France ? Les crédits pour l’agriculture biologique ont été diminués de 25%, l’argent négocié dans le budget précédent pour l’isolation des bâtiments a été sabré… » Pour la députée, la politique du gouvernement « ne fonctionne pas à court terme, on voit l’augmentation du chômage, l’aggravation de la pauvreté, et la situation politique qui doit nous interroger profondément avec l’augmentation du soutien au parti de Marine Le Pen. Quand on est dans cette situation politique, on peut décider de changer, ça n’est jamais scandaleux ».

L’accident s’est produit vers 15 heures lundi dernier, lors d’un entraînement sur la base aérienne de Los Llanos, dans la province d’Albacete, située à environ 250 kilomètres au sud-est de Madrid. Au moment du décollage, le F-16 a perdu de sa puissance et s’est écrasé sur le tarmac, heurtant cinq appareils qui s’y trouvaient, dont deux Alpha Jet et deux Mirage 2000-D, alors que de nombreuses personnes étaient déployées au sol. Les pompiers ont mis une heure à éteindre l’incendie causé par le crash. Le bilan est lourd. Onze morts dont neuf français. Au moins sept des neuf victimes françaises appartenaient à la base aérienne 133 de Nancy-Ochey dans l’est de la France. Une femme capitaine et navigatrice figure parmi les morts. Vingt personnes, dont neuf autres Français et onze Italiens, ont également été blessées. La France n’avait pas connu un tel accident depuis celui en Ariège, en 2003. Les militaires grecs participaient à des manœuvres d’entraînement dans le cadre du Tactical Leadership Program (TLP). Ce programme de formation regroupe dix pays —- Allemagne, Belgique,Danemark, France, Espagne, Etats-Unis, Grèce, Hollande, Italie et Royaume-Uni—, mais d’autres nations peuvent y être invitées. Le TLP se trouve à Albacete depuis 2006 (il était auparavant en Belgique), et n’avait encore jamais connu de tel accident. La piste de l’accident est pour le moment privilégiée. Mais l’enquête reste ouverte, et il faudra du temps avant de déterminer avec certitude l’origine de la panne. Le F-16 de Lockheed Martin, qui peut transporter deux bombes ou des missiles tout en étant capable de voler à plus de 2 000 km/h, est le modèle le plus vendu au monde selon son constructeur (source : Avion de chasse)

Un petit quarteron de sept journalistes, jury du Trombinoscope, a osé décerner,sans état d’âme, le prix de « l’élu local de l’année » à Steeve Briois, maire Front national d’Hénin Beaumont et député européen. Ils ont fait très fort les Arlette Chabot, Laurent Joffrin, Christophe Barbier, Gilles Leclerc, et autres Bruno Dive, Paul-Henri du Limbert, ou Alberto Toscano pour décerner ce prix le jour même où l’on commémorait le 70ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz le 27 janvier 1945. Il faut dire que l’élu FN n’a pas lésiné pour pouvoir figurer au palmarès du Trombinoscope… Comme par exemple l’expulsion de la Ligue des droits de l’homme de son local héninois, son arrêté anti-mendicité contre les Roms, et bien d’autres exploits qui ont dû compter dans le choix des journalistes membres du jury. Cette distinction à un édile du parti de la famille Le Pen a toutefois fait sursauter le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui a refusé de participer à la remise des prix politiques du Trombinoscope pour ne pas croiser le récipiendaire.
La remise des breloques a pourtant bien eu lieu à l’Hôtel de Lassay, résidence officielle du président de l’Assemblée où le président de Public Sénat, Gilles Leclerc a fait le « job ». Toute honte bue, le jury a expliqué que ce prix au maire frontiste consacrait le fait que « L’année politique 2014 en France aura été marquée par la propulsion visible du Front national non plus seulement dans le débat politique mais sur le plan électoral ».
Cette déclaration ira certainement droit au coeur de nos collègues et amis de Charlie Hebdo et de leurs familles endeuillées, quinze jours à peine après une manifestation de quatre millions de citoyens de ce pays qui ont marché contre toutes les formes de haine, de racisme, de xénophobie et pour la liberté d’expression.
Pour le SNJ-CGT, ce prix décerné est indigne de la profession. Il appelle le jury des sept « faiseurs d’opinion » à se déjuger et à décerner son prix à la rédaction de Charlie Hebdo. Maintenant. juste une interrogation, ce prix est-il si important pour la proffesion qu’il faille le sauver ou ne doit-on pas le laisser sombrer dans la tonne à lisier où il clapote avec ceux qui l’ont décernés ?